domingo, 7 de octubre de 2012

Julio iglesias acepta 70 millones de euros robados a los guineoecuatorianos y cantará en Malabo el lunes día 8 de octubre. (Traduzcalo)


05.10.2012 - Les groupes de défense des droits de l'Homme font pression sur la star espagnole de la chanson, Julio Iglesias, afin qu'il prenne ses distances avec le gouvernement de la Guinée équatoriale qui l'a invité à donner un concert, la semaine prochaine, dans la capitale du pays.

A Malabo, le concert est annoncé à grand renfort d'affiches dans les rues et le gouvernement lui-même, sur son site officiel, a qualifié l'événement, d' "historique"...

Les ONG Human Rights Watch (HRW) et EGJustice, qui sont très critiques à propos de ce concert parce qu'ils y voient une tentative du régime de redorer son image, ont envoyé une lettre à Julio Iglesias pour lui demander des éclaircissements sur la source de financement de ce concert. Jusqu'à présent, ils n'ont pas eu de réponse.

Julio Iglesias doit se produire, lundi prochain, dans la salle des conférences de Sipopo, non loin de Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale. Le concert est organisé par "TNO Production", la maison de disques de Teodorin Nguema Obiang Mangue, le fils du président, qui fait l'objets d'enquêtes judiciaires en France, aux Etats-Unis et en Espagne.

Julio Iglesias, 69 ans, est le chanteur espagnol le plus populaire et le plus vendu dans son propre pays et dans tout le monde hispanophone. Son porte-parole interrogé à ce sujet par les journalistes n'a pas souhaité faire de commentaires. (Source : Reuters)